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Entretien des chaufferies et contrôle

Ci-dessous un rappel succinct des règles d’entretien des chaufferies et du contrôle de cet entretien.

— Installations de chauffage < 400 kW

Pour les plus petites installations de chauffage (puissance utile en chaufferie comprise entre 4 et 400kW), l’entretien doit à minima être annuel et est à l’initiative du propriétaire ou du syndicat des copropriétaires. Il doit comporter les principales étapes suivantes :

– Vérification de la chaudière et, si nécessaire, nettoyage et réglage.
– Mesure de la teneur de différents gaz présents dans les fumées (CO, CO2, NOx)
– Évaluation des performances énergétiques et environnementales des chaudières.
– Évaluation du rendements de la chaudière, qui est comparé à celui des chaudières les plus performantes aujourd’hui sur le marché.
– Vérifier le bon fonctionnement des équipements de mesure et le bon état des installations de distribution.

— Installations de chauffage > 400 kW

Pour les installations de chauffage plus importantes (puissance utile en chaufferie comprise entre 400 et 20MW), en plus de l’entretien classique qui doit être réalisé, l’exploitant devra réaliser trimestriellement et à chaque remise en marche les tâches étapes suivantes :

– Calculer le rendement caractéristique de la chaudière (Puissance utile ≥ 400 kW)
– Vérifier les éléments permettant d’améliorer la performance énergétique de la chaudière.

L’exploitant doit tenir à jour un livret de chaufferie contenant toutes les informations précédentes.

Enfin un contrôle du bon entretien de la chaufferie devra être réalisé par un professionnel indépendant et accrédité tous les deux ans. Il est obligatoire et doit permettre de s’assurer que l’entretien des chaufferies est correctement réalisé par l’exploitant. Le contrôleur sera notamment amené à mesurer le rendement de la chaudière, à vérifier la bonne tenue du carnet d’entretien.

Pour plus de détais sur les règles d’entretien et les obligations dans les contrats de chauffage, se référer aux textes réglementaires suivants :

– Code de l’Environnement articles R224-21 à R224-41
– Décret n°81-436 du 4 mai 1981 relatif aux contrats d’exploitation des installations de chauffage ou de climatisation ou se referant à cette exploitation
– Décret n° 2009-648 du 9 juin 2009 relatif au contrôle des chaudières dont la puissance nominale est supérieure à 400 kilowatts et inférieure à 20 mégawatts
– Décret n° 2009-649 du 9 juin 2009 relatif à l’entretien annuel des chaudières dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400 kilowatts
– Arrêté du 25 juillet 1997 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2910 (Combustion)
– Norme NF EN 15378 (application facultative)

ZOOM sur les DJU

Les DJU, ou Degrés Jours Unifiés, sont définis comme étant les degrés jours calculés pour une base de 18°C, c’est-à-dire l’écart entre la température moyenne d’une journée avec la température de référence de 18°C. Ce nombre permet de déterminer la rigueur climatique d’une année : plus il est élevé et plus l’hiver est rigoureux. Ces chiffres actualisés sont disponibles auprès des stations météorologiques locales et nationales.

Ex : Une journée connaissant une température moyenne de 13°C équivaudra à 5 DJU. Une journée à température moyenne de 20°C vaudra quant à elle 0 DJU, les journées supérieurs à 18°C n’étant logiquement pas prise en compte dans la  » rigueur  » d’une année.

Ainsi pour définir la  » rigueur  » d’un hiver, il suffit d’additionner tous les DJU sur l’année entière (ou sur la saison de chauffe) et de comparer les années entre elles. Une année à 2700 DJU sera bien plus froide qu’une autre à 2400 DJU.

Source : documentation publique ADEME